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Côme et Pacôme....

Côme et Pacôme....
  • Côme tout le monde en ce moment, je me lance dans l'aventure blogguesque!... Pacôme tout le monde, je vais tenter de relever le défi et donner à cet énième blog une tonalité nouvelle... c'est parti!
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Derniers commentaires
24 décembre 2008

retour sur la toile...

....pour vous souhaiter à toutes et à tous un Joyeux Noël et une bonne année !!!!

 

A bientôt!!!!

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10 octobre 2008

Congé paternité, quelle belle invention!

 

Les valises sont chargées, notre Empereur est dans sa coque, repu, la tut' au bec (sinon attention la crise de larmes), à l'avant et moi reléguée à l'arrière, nous sommes prêts à partir pour nos premières vacances en famille!

Au programme, petite halte à Paris pour voir Grand-Père et Micri (grands parents maternels) et Marraine, puis mariage du témoin de Chéri qui s'annonce top en Normandie où seront présents Papy et Mamie (grands parents paternels bravo vous êtes trop forts!) et Parrain -parfait pour me seconder ;-) et enfin direction la Bretagne, pour du repos et de longues balades au bord de la mer...

Vive les vacances!

A très bientôt les ami(e)s!!!!

3 octobre 2008

Allaiter son enfant

Sur la question de l'allaitement maternel, je ne me prenais pas trop la tête avant l'instant T.

L'allaitement maternel n'était pas vraiment mon trip comme ça peut l'être chez certaines femmes. je ne ressentais pas une énorme envie d'allaiter, et culpabilisais même parfois en pensant déjà être une mauvaise mère... l'idée de donner à la poitrine une nouvelle fonction, alimentaire et matérielle après celle jusque là esthétique et érotique me rebutait presque.

 

Volontairement, je m'étais assez peu documentée sur le sujet. Je ne savais que le principal, que c'était bien entendu le meilleur lait qu'on pouvait offrir à son enfant, qu'il fallait s'accrocher au début et qu'après c'était du bonheur en plaque, que la montée de lait pouvait être douloureuse, que l'allaitement se faisait à la demande.

Vient le moment fatidique avant l'accouchement où la sage-femme me demande si je compte allaiter mon enfant à nâitre. Je réponds d'un oui franc même si au fond de moi je n'étais pas certaine de le vouloir ni même d'y arriver. Mais je voulais néanmoins essayer, offrir cette chance à mon enfant et découvrir cette nouvelle sensation de nourrir son bébé.

Après la naissance et les soins de bébé, une puéricultrice me ramène mon fils, pour la première tétée.

L'hôpital où j'ai accouché ne pratiquant pas, et c'est bien dommage, le peau à peau post-natal et le réflexe de fouissement du bébé (celui-ci, posé sur le ventre de sa mère, parvient à ramper grâce à son odorat jusqu'au sein maternel et prendre le mamelon), et n'ayant eu le réflexe de le demander, elle pose mon enfant contre moi, en position allongée, et m'indique comment le placer pour qu'il prenne au mieux le sein.

 

 

 

30 septembre 2008

Tagged again

Je participe avec plaisir à ce tag bien sympathique par lequel Anne-Laure me demande de publier une photo de moi petite.

Après recherches, je n'ai trouvé chez moi qu'une photo, mon album de naissance et tutti quanti étant resté chez mes parents.

Je vous laisse néanmoins vous fendre la poire admirer mon minois (ainsi que celui de mon frère -toute ressemblance étant fortuite), qui m'a valu longtemps le surnom de "Miss couette-couette"..... 

 

Étant la dernière à répondre, je ne renvoie pas le tag, je crois que tout le monde l'a déjà reçu!

25 septembre 2008

le suspense était intenable....

Je fais mon grand retour pour vous présenter (enfin) le faire-part de notre petit Empereur.

Chic et sobre comme on le voulait! Couleur du papier blanc cassé et de la police turquoise, intérieur sans chichis, et rappel de notre logo du mariage au dos.

 

 

 

Et bébé adore son faire-part ;-)

 

Et vous, comment le trouvez-vous?

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11 septembre 2008

Un petit coup de pouce...

200554999_002 Pour mon beau-frère, Pierre.

Il est comédien improvisateur et professeur d'improvisation théâtrale depuis de longues années, et il y a quelques temps, s'est mis à l'écriture et la réalisation de films, courts puis longs métrages.

Désirant allier ses deux passions, il a inventé un nouveau type de film, très expérimental: un "film-improvisation".

Le principe: les comédiens arrivent sur un plateau de tournage, ont un court briefing sur leurs personnages et l'exposé de la situation de départ, puis jouent à l'improvisation, découvrant au fur et à mesure de l'avancement de l'histoire, qui se déroule en temps réel, les rebondissements auxquels ils doivent faire face.

Pierre, en coulisses, est là pour les aiguiller tout au long du tournage, leur donnant au fur et à mesure de l'avancement du film des informations sur le déroulement de l'intrigue afin d'affiner leur jeu d'acteur. 

Un premier film, intitulé "Presque champion" a ainsi été tourné le soir de la finale du mondial de foot le 9 juillet 2006. L'histoire: plusieurs amis se retrouvent pour fêter leurs 20 ans d'amitié mais la fête va tourner au cauchemar... comment vont réagir les personnages/acteurs qui vont découvrir en même temps que le spectateur l'histoire dans le temps où elle se déroule???

Je vous invite à visionner ce film d'une durée de 45 minutes sur le site de mon beau-frère, en ligne ici.

Outre la découverte de ce nouveau type de performance filmographique, vous aiderez à augmenter le nombre de visiteurs et peut-être à motiver les diffuseurs à bien vouloir diffuser ce film, qui a déjà le soutien de plusieurs producteurs.

Merci et bon film!

Ps: Laure, tu devrais y retrouver (en jolie blonde!) un acteur de ta série préférée ... ;-)

11 septembre 2008

On m'avais pourtant prévenue...

...que l'arrivée du bébé allait tout chambouler et que je n'aurais plus une minute pour moi... je ne pensais pas que ce serait à ce point!

Déjà que je lutte pour trouver un tout petit créneau et venir vous écrire ces quelques lignes d'excuse, alors adieu pour l'instant les articles sur le séjour à la mater, le retour à la maison, l'allaitement, la vie avec un bébé, le rythme du bébé, la toilette, les soins du bébé, les selles du bébé (non celui-là je vous l'épargnerai!) etc etc.....

Même prendre ma douche est un vrai marathon, en général en pyj jusque midi, je n'y parviens que lorsque le petit daigne faire un micro sieste vers 13h, et encore, chaque jour je tente le record de la douche la plus rapide!!!

Mais ne croyez pas que je vous oublie, hein?!

J'apprends juste mon plus beau métier, celui de Maman!

8 septembre 2008

Spéciale cace-dédi

Pou Lorele et son mari, afin de leur souhaiter à tous deux de Joyeuses Noces de coton!!!!!

image0021

 

Oups......et je rajoute aussi Aol et Ancha, dont je viens d'apprendre qu'elles sont aussi des jumelles de date!

Vous voilà aussi dans le clan des vieux mariés maintenant hihihi!!!!

3 septembre 2008

La naissance d'Auguste

Me voilà!! Entre deux tétées, je cours, je vole, pour vous raconter le dernier volet de notre grande saga de l'été!!!

Dix minutes plus tard et plus rapide que son ombre, mon Chéri me rejoint à l'hôpital. Il avait quitté une femme fraîche et pimpante, il retrouve en salle de travail une femme blafarde, marquée par la douleur et la fatigue, piquée, cablée, électrisée de partout, mais surtout totalement stone après que la péri ait enfin fait son effet.

1er_jour_Auguste_002 

J'étais tellement stone que je ne ressentais même plus les contractions. En effet, l'anesthésiste m'a injecté une véritable dose de cheval, proportionnelle à ma taille et non à mon gabarit, à tel point que le travail s'était comme littéralement arrêté. Je ne maîtrisais plus du tout l'avancement des choses, ne ressentant ni les contractions, ni l'examen de la sage-femme pour vérifier mon col, ni encore le bébé qui descendait.

J'avais encore moins l'envie de pousser, puisque tout le bas de mon corps était complètement endormi.

A 5h45 du matin et après une demi-heure où rien ne s'est passé, la sage-femme décida qu'il était temps de commencer à pousser, bien que le travail s'était arrêté, afin d'éviter tout risque pour le bébé.

On m'installe les pieds dans les étriers et à ma demande, on relève les poignées du lit, afin d'éviter le broyage des mains de Chéri.

De toutes façons, mon Chéri, qui avait revêtu la tenue de combat, était investi d'une mission, Ô combien périlleuse: faire tenir le masque à oxygène sur mon visage, objet qui m'a plus incommodée qu'aidée, et que je ne tardais pas à chasser de ma vue.

1er_jour_Auguste_005

J'étais très zen, encore complètement groguie par l'anesthésie qui me paralysait vraiment tout le bas du corps.

C'est parti, la sage-femme me coache et me fait prendre une grande inspiration, puis m'indique de bloquer, et pousser très fort. Je pousse, du plus fort que je peux, mais pas suffisamment pour faire descendre bébé. On recommence, elle guette les contractions que je ne ressens toujours pas pour m'indiquer quand pousser, et c'est reparti. Je pousse à nouveau, pour moi complètement dans le vide mais qu'à cela ne tienne, on me dit de pousser, et docile, je pousse. Apparemment pas assez fort puisque cette fois la sage-femme m'assène, d'une manière plus directive, de pousser de toutes mes forces: "Allez-y Madame, énervez-vous, oui c'est bien, comme ça, je veux vous voir devenir toute rouge!".

Bien que je pousse de toutes mes forces avec mon bas du corps toujours endormi, on m'indique que mes poussées ne sont pas assez efficaces et qu'on appelle le médecin pour "me donner un coup de main".

Aïe, je connais la signification de cette expression et sais que je vais avoir droit à une intervention médicale..

Par chance, le médecin que je vois arriver, entre mes jambes, les yeux encore à moitié endormis, est celle qui a suivi toute ma grossesse à l'hôpital, une jeune femme médecin très sympa, très pro, franche et directe. lle assiste à une de mes poussées et m'encourage en confirmant que je pousse bien mais qu'elle va m'aider à l'aide de la ventouse. Par contre, si cela ne s'avère pas efficace, elle utilisera le forceps.

Il n'en fallait pas plus pour me motiver à pousser comme jamais et battre mon propre record personnel d'apnée et de poussée dans le vide, jusqu'à concurrencer les tomates du potager.

On fait sortir le papa pendant l'utilisation de la ventouse, puis revenir aussitôt.

Trois à quatre poussées seront finalement suffisantes puisque, rapidement, un cri vient percer le silence. J'étais encore en train de pousser quand on vient placer sur mon ventre ce petit être tout chaud, encore couvert de sang, dont les cris chétifs nous font littéralement fondre de bonheur. Il est enfin là, notre enfant, le fruit de mon Amour, que j'ai porté durant ces neuf longs mois.

Nous l'appelons Auguste.

 

1er_jour_Auguste_006

La découverte est si merveilleuse que j'en ai oublié toute la douleur qui l'a précédée et la dépossession totale de mon accouchement par la péridurale surdosée. Nous sommes là, tous les trois, dans notre bulle et rien ni personne ne peut nous voler ces instants magiques. Nous caressons ce petit être pour lui souhaiter avec réconfort la bienvenue dans notre monde, et nous luis disons combien on l'aime déjà. Nous contemplons sans se lasser l'union de nos deux cellules faites homme.

1er_jour_Auguste_018  Nous sommes jeudi 14 août 2008, il est 6h20. Le soleil se lève sur cette nouvelle vie, et sur notre nouveau bonheur. Désormais et à jamais nous sommes une famille, et à l'aube de cette journée, nous nous promettons de ne jamais la désunir. 


1 septembre 2008

Ma longue nuit de contractions

Après le départ du futur papa, je me retrouve seule dans la chambre de maternité, bercée par les pleurs des nourrissons alentour.

Je tente de dormir un peu, afin d'emmagasiner du sommeil pour être en forme pour la suite des évènements.

Ce fut peine perdue, car vers 22h je commence à ressentir des premières contractions qui s'apparentent à un vrai travail. Youpiiiiii, les voilà les fameuses contractions!!!! Si au début je parvenais à sommeiller entre chacune d'elles et gérais plutôt facilement, avec beaucoup d'autosatisfaction, lesdites contractions, je décidais néanmoins, pour accélérer le travail et faciliter la descente du bébé, de faire une longue séance de ballon.

La sage-femme de garde venait me rendre visite régulièrement, puis, après une nouvelle pose de monitoring, me confirmait que le travail était en route, lentement mais sûrement! Je préférais ne pas lui demander de regarder mon degré de dilatation pour ne pas être désespérée, sachant la longueur du travail pour une primipare comme moi...

Minuit: le travail prenait une autre tournure: les contractions devenaient de plus en plus fortes, de plus en plus longues, et de plus en plus rapprochées, tout en restant supportables. Par contre il m'était devenu impossible de dormir, donc j'occupais le temps comme je pouvais. Après une petite douche relaxante, je m'installais à nouveau dans le lit, afin d'accueillir pleinement chacune des contractions et de les gérer au mieux. Quand elles arrivaient, j'inspirais profondément et entamait trois longues expirations selon les exercices appris par ma soeur. Je m'efforçais de respecter au mieux les conseils avisés des sages-femmes m'ayant préparée à l'accouchement et ces phrases résonnaient dans ma tête: "la contraction est ton amie", "il faut accompagner la contraction"... ok ok, jusque là, je gère!

Une heure du matin: nouvelle visite de la sage-femme. Je cède à ma curiosité et lui demande de vérifier ma dilatation. Et là le couperet tombe avec un grand 2!!!! je suis verte d'être seulement à 2 cm de dilatation, et réalise avec effroi qu'en toute normalité, il me reste 8 heures de travail!

Pourtant, la douleur semble plus présente et les contractions encore plus rapprochées. Je teste de nouvelles positions pour me soulager au mieux: debout, accroupie, assise, couchée... rien à faire, la douleur est bel et bien là! Je tente alors un nouvel exercice inspiré de nos séances d'haptonomie. Me souvenant qu'il faut orienter notre conscience vers le bas avec le fameux exercice du modelage des jambes qui visait à faire pratiquer par le papa une sorte de massage insistant pour  déplacer la douleur, je m'installe en tailleur et, à chaque contraction, me pince fortement les cuisses tout en expirant. Ma petite invention fonctionnait pas mal puisque j'ai tenu à ce rythme encore trois bonnes heures.

Quatre heures du matin: je ne tiens plus en place, je suis crevée et les contractions deviennent insupportables. Même la défaite cuisante de Laure Manaudou ou l'énième exploit de Phelps ne parviennent pas à me captiver. Je commence à me focaliser sur la douleur et ne sais plus comment me positionner pour accompagner mes amies les contractions. Je résiste néanmoins en me rappelant mon petit défi personnel d'accoucher sans péridurale.

Quatre heures trente du matin: je n'en peux vraiment plus. Défi personnel ou pas, j'assume mon nouveau statut de lopette  et, face à la douleur, décide finalement de demander la péridurale. J'appelle en désespoir de cause la sage-femme à la rescousse tout en vouant un culte immense à toutes ces femmes qui ont accouché et accoucheront encore sans ce progrès de la science. Petite vérification du col: je suis dilatée à 5cm. Je me rassure alors en me disant que je n'aurais pu tenir encore 5 heures face à cette douleur.

La sage-femme me demande si elle doit prévenir mon mari, je lui répond que je préfère attendre que la péri soit posée pour ne le faire déplacer que lorsque les choses se préciseraient et le travail à son terme.

On vient me chercher et, après un petit tour dans les couloirs de la mater où j'ai pu admirer les magnifiques plafonds monochromes depuis mon lit à roulette, on m'installe enfin sur la table de travail. L'anesthésiste mettra des plombes à arriver, à tel point qu'il me prenait des envies de hurler qu'on me le ramène par la peau du cul l'anesthésiste bordel! La contraction n'était plus du tout mon amie et je me tordais de douleur sur la table de travail. Pour me faire patienter, on m'installe côté gauche avec une nouvelle pose de monitoring.

1er_jour_Auguste_003

Les contractions étaient bel et bien là, fortes et rapprochées (courbe de droite) pendant que mon petit bébé dormait paisiblement avant la grande aventure (courbe de gauche).

Cinq heures du matin: l'anesthésiste arrive enfin, pas un bonjour... j'avais envie de lui hurler toute ma douleur et qu'un peu de politesse n'avait jamais tué personne bordel, mais bon c'était mon sauveur, et je l'accueillais avec un demi-sourire de circonstance, tout en lui faisant le dos rond. Je n'ai pas ressenti la piqûre dans le dos ni même appréhendé cette fameuse grosse aiguille, tant j'étais contente d'en bénéficier.

La péri posée, il me tardait d'en ressentir les effets, qui arrivaient peu à peu.

L'anesthésiste demande à la sage-femme de vérifier mon col. Celle-ci fait alors un bond en criant: "elle est à dilatation complète!!!!!! Félicitations Madame, vous êtes passée de 5 à 10 cm en une heure!".

Moi j'étais partagée entre la rage de savoir que j'avais au final effectué le travail toute seule  jusqu'au bout alors que la péri ne s'avérait donc plus indispensable, et soulagée par cette péri tant attendue dont je ressentais enfin les effets.

La sage-femme m'informe qu'elle part appeler le futur papa, qui me racontera plus tard leur conversation:

ça sonne. Voix dans le pâté de mon mari: "oui ma chérie"

la sage-femme: "non c'est pas votre chérie, c'est la sage-femme. il faudrait venir sans tarder Monsieur, votre femme est à dilatation complète!"

31 août 2008

Une hospitalisation pas désagréable

Le monitoring ultra plat prend fin. Il est 11h30, on m'installe dans une chambre de la maternité.
Par chance, j'ai pu obtenir une chambre simple, le service étant peu rempli.

3emes_et_4_me_jours_Auguste_112 La chambre est pas mal, assez spacieuse et jouissant d'une vie imprenable sur les toits de l'hôpital, laissant quand même apparaître au fond les monts du Beaujolais.

 

Bien que n'ayant pas encore accouché, une puéricultrice, en guise de bienvenue, me ramène les cadeaux de la maternité et la fameuse boîte rose!! Heureusement que je ne suis pas superstitieuse... Néanmoins, en sortant de la pièce, elle emporte avec elle la cage en plexi qui sert de berceau aux nouveaux-nés. Glups...!

Avec mon mari on tente alors de faire passer le temps comme on peut: on descend d'abord s'acheter des revues débiles histoire de sa culturer et admirer les jolies bouilles des jumeaux de Brad et Angie, puis on remonte dans la chambre. Le déjeuner est servi, je ne m'en sors pas trop mal.

L'après-midi passe, mais à part une ou deux contractions de faux travail vers 15hoo, le petit ne semble pas disposé à sortir aujourd'hui. Ma soeur, au tel, me dit de marcher pour faire déclencher le travail, ou de faire du ballon. On arpente alors encore les couloirs de la maternité, écoutant les bébés pleurer et se disant que bientôt ce serait notre berceuse quotidienne, puis je demande un ballon (le fameux Zébullon) pour faire des exercices de rotation du bassin destinés à faire descendre le bébé et donc provoquer des contractions.

19h, l'heure de notre petite séance d'haptonomie. Avec mon chéri on s'installe pour une ultime séance, qui s'avèrera être des plus platoniques... bébé ne veut pas communiquer, décidément ce petit farceur n'en fera qu'à sa tête jusqu'au bout! Par contre, très optimistes, on décide de continuer notre petite séance par des exercices appris destinés à faire descendre bébé, avec un recentrage du bassin, un appel vers l'arrière et le bas.

Peine perdue pour nous, la nuit tombe et toujours rien à l'horizon. Après une dernière marche dans les couloirs de l'hôpital, je congédie mon mari pour qu'il passe une bonne nuit de sommeil à la maison, lui promettant de l'appeler si le travail se précisait...


30 août 2008

Le jour où j'ai perdu les eaux

Rien ne s'est passé comme je l'avais prévu: je me voyais commencer le travail chez moi, en pleine nuit, dans une atmosphère douce et sereine, à contracter de plus en plus régulièrement et à réveiller finalement mon mari pour pratiquer ensemble les gestes appris en haptonomie, puis, patientant deux bonnes heures, nous rendant au milieu de la nuit à la maternité pour la fin du travail et l'expulsion, que je voulais sans péridurale...

...et bien c'était raté pour l'accouchement "de mes rêves"!

Je me réveille un matin, après une énième nuit écourtée par les multiples arrêts pipi, et, posant le pied par terre, m'aperçois que je perds quelque chose en passant à la position verticale. Masse glaireuse teintée de sang selon la description de ma soeur, il s'agissait bien du bouchon muqueux, ce qui signifie a priori un accouchement dans les trois jours... C'est alors que, descendant les escaliers, je sens couler dans la foulée le long de mes jambes un filet de liquide clair comme de l'eau. La quantité n'est pas énorme, je me demande donc d'abord si je ne deviens pas incontinente puis réalise bêtement qu'il doit s'agir de la poche des eaux qui est en train de se percer... coup de fil à ma soeur pour en avoir le coeur net: OUI, c''est sans doute du liquide amniotique, JE SUIS EN TRAIN DE PERDRE LES EAUX!!!!!!

Il est 9h30, j'appelle illico mon petit mari parti au travail depuis un moment. "Chéri, je crois que j'ai perdu les eaux!".... silence .... "Tu en es sûre?" "Oui, je crois, j'ai perdu le bouchon muqueux puis dans la foulée du liquide amniotique" "Ok, j'arrive!"

Son travail étant à 1/2 heure de route, je décide de me préparer pendant ce laps de temps pour le départ à la maternité, rassemble mes affaires et, avec la plus grande sérénité qui m'a moi même étonnée, prend une douche puis déjeune en me disant que ce repas sera peut être le dernier avant un moment...

Au fond de moi je suis toute excitée de savoir que ce mercredi 13 août 2008, Saint Hippolyte,un de nos prénoms finalistes, sera peut être le jour de la naissance de notre fils!

Ma mère m'appelle, comme tous les matins, pour savoir si je suis toujours fidèle au poste, et moi de lui répondre, très zen et tout en rigolant "J'ai perdu les eaux, je crois qu'on va aller faire un petit tour à la maternité". Elle m'en reparle encore!

Chéri arrive, je suis prête et monte dans la voiture, lui charge les valises, c'est parti pour la grande aventure! Petit coup d'oeil à la maison en partant, empreint de nostalgie, je me dis que la prochaine fois que je reviendrai, ce sera peut être avec un petit bout dans les bras...

Maternité, direction les Urgences, on sonne, une sage-femme nous accueille, m'examine, puis le verdict tombe : "Vous avez bien fissuré la poche des eaux Madame, on vous garde"! Elle m'explique mon hospitalisation dans le service, en m'indiquant que cela consiste à attendre que le travail, donc les contractions se mettent en route naturellement, à défaut de quoi, 24 heures plus tard, on les déclenchera à l'aide d'un tampon vaginal, et, si cela ne fonctionne pas, qu'il sera pratiqué une césarienne 48 heures plus tard. L'épée de Damoclès plane au dessus de ma tête, je prie pour que le travail se mette en route naturellement...

La sage-femme m'indique par ailleurs qu'il existe, suite à la rupture de la poche des eaux, un risque infectieux qui nécessite un traitement sous antibiotique dans les 12 heures après la fissure de la poche.

je sais désormais ce qui m'attend, on me place alors le monitoring sur le ventre pour suivre le rythme cardiaque du bébé et les contractions utérines, qui sont alors et à mon plus grand désarroi, inexistantes...

1er_jour_Auguste_001

Il va donc me falloir patienter, en espérant éviter la césarienne...

24 août 2008

Mea culpa!

8_me_et_9_me_jrs_Auguste_015
Les journées s'enchaînent au rythme des tétées, des visites et des lessives, et je n'arrive toujours pas à trouver le temps de vous raconter la naissance d'Auguste, mais je ne vous oublie pas!!!!

20 août 2008

passage éclair....

...pour vous montrer les dernières photos de notre petit farceur qui a passé la nuit entière à pleurer et en rigole bien maintenant, avant de sombrer dans un profond sommeil..!
6_me_jr_Auguste_009
6_me_jr_Auguste_0086_me_jr_Auguste_026

Bon ben je vous laisse, vais siester aussi, moi...!

18 août 2008

De retour à la maison!!!!

Et voilà, nous sommes rentrés avec notre petit poussin à la maison, pour une nouvelle vie à 3...

Je promets de revenir prochainement, entre deux tétées, deux visites, deux changes.... vous raconter le départ à la mater, l'accouchement, la découverte de notre bébé d'amour, le séjour à l'hosto, mon démarrage avec l'allaitement, etc etc..., mais pour l'heure, mon petit glouton attend sa tétée!!!

Tout ce que je peux vous dire c'est que si petit, Auguste a déjà conquis sa place d'Empereur dans nos coeurs!


Un dernier mot pour vous remercier toutes et tous de vos nombreux messages qui nous ont profondément touchés!!!

Et en cadeau: le plus beau bébé du monde... ;-)

3emes_et_4_me_jours_Auguste_065

15 août 2008

Quelques photos

c'est Lorele, hein...

Laurène elle est encore à l'hopital mais j'ai eu un gentil mail du nouveau papa qui me permet de mettre ces photos ici, alors je n'hésite pas, c'est un si beau bébé!

1er_jour_Auguste_065

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Et voici les commentaires des parents: ils vous remercient tous pour votre soutien et vos gentils commentaires!

Auguste est né le 14 Aout à 6h20 du matin

Et un petit rectificatif: Auguste pèse 3.030 kg et pour la mesure, c'est encore à confirmer ce jour. Laurène a eu "un petit coup de main sur la fin" donc le bébé sera mesuré avec exactitude aujourd'hui!

Pour les détails, c'est à la maman de vous en parler !

14 août 2008

BONNE NOUVELLE!

AUGUSTE EST NE!

3kg500 - 55 cm,

La nouvelle petite famille se porte bien.

Nous sommes comblés de bonheur!

12 août 2008

En clock....

sb10068778g_001tu peux sortir maintenant mon petit bébé d'amour!!!!!

- les valises sont prêtes et commencent à prendre la poussière (oui oui je vous assure!) ;
- ta chambre sent encore trop le neuf, vivement les odeurs de bébé ;
- tes grands parents, oncles et tantes, parrain et marraine sont arrivés dans la région pour te voir et leur patience a malheureusement des limites (celle de leurs employeurs respectifs aussi!)
- ton papa a fait le plein de champagne (miam miam miam!) ;
- ta maman est toute épilée pour ton arrivée (elle s'est même fait enlever ses points noirs pr l'occasion!!!) ;
- ton doudou lapin commence à s'ennuyer grave ;
- ton lapin (le vrai) se demande pourquoi lui et ses crottes ne sont plus les bienvenus dans la maison et regrette ses quartiers d'été ;
- le ballon de maternité commence à se dégonfler à force d'exercices répétés pour te faire descendre ;
- les voisins ont hâte d'entendre le bercement nocturne de ta douce voix ;
- le maître nageur commence à flipper de me voir revenir nager chaque semaine et envisage de suivre une formation à l'accouchement dans l'eau ;
- ta maman a un RDV super-hyper-méga important à la Cour d'appel fin août et accoucher dans les couloirs du Palais ça la branche moyen ;
- et surtout, surtout, tes  parents sont très impatients de voir ta petite frimousse, de te serrer dans leurs bras et de te dire combien ils t'aiment!!!!

11 août 2008

Hihihi

Quelques jours d'absence et tout le monde croit que j'ai accouché!!!! j'adooooore ce blog!!!! ;-)

Eh bien non, je suis toujours là, fidèle au poste avec mon gros bidon et un seul mot d'ordre avant l'arrivée du bébé farceur: PRO-FI-TER!!!!!

we_Ga_lle_et_Fran_ois_036we_Ga_lle_et_Fran_ois_038we_Ga_lle_et_Fran_ois_039we_Ga_lle_et_Fran_ois_049

7 août 2008

Visite du 9ème mois

sb10068778e_001Tout va bien mais Môssieur ne semble pas encore prêt de sortir, le col est toujours fermé et postérieur, bébé a encore suffisamment de liquide amniotique pour se mouvoir et se nourrir, et son petit coeur bat toujours bien la chamade!!!

Rien de neuf donc sous le soleil à J-12 du terme...!

sb10068778d_001 Il se peut même que l'on cohabite encore ensemble un petit moment....

sb10069904h_001 Par contre, la maternité est pleine, donc si mon petit bébé farceur s'impatientait précipitamment, ça m'arrangerait qu'il attende encore 1 ou 2 jours histoire que ça se vide un peu et sortir ensuite ce serait top.. une naissance  le 9 août, jour de la Saint  Amour, le 10, jour de ma fête, ou encore le 11 pour les noces de coton de Sandra et Séb, moi ça me botterait bien...!  ;-)

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